La « tarte » des Chasseurs Alpins.
Initialement porté par les Chasseurs Alpins français à partir de 1891, il permet de nos jours de reconnaître d’un coup d’œil l’appartenance de l’arme dans laquelle est celui qui porte le béret.
Non seulement ils ont été les premiers à porter le béret dans l’armée, ils sont facilement reconnaissables de par la forme très particulière du béret, très large, ce qui lui a donné le fameux surnom de « tarte ».
Le béret bleu foncé.
Il est sans aucun doute le plus répandu dans l’armée. Dit « béret toutes armes », il est porté par l’infanterie, l’arme blindée, l’artillerie, l’infanterie de marine, les commandos de l’air…
Le béret rouge.
Couvre chef réservé aux parachutistes. Il est également appelé «amarante». Cette plante de couleur pourpre est le symbole de l’immortalité, car elle ne fane pas. C’est à partir de 1944, en Angleterre, que les premiers régiments de chasseurs parachutistes ont commencé à porter le béret amarante. C’est le général de Lattre de Tassigny, durant la guerre d’Indochine, qui décida que le béret rouge sera porté par tous les parachutistes, sauf la Légion Étrangère.
Le béret vert.
Légion
Commando marine
Pour ce béret, il y a une nuance. Celui de la Légion Étrangère qui porte ce béret depuis 1949, attribué d’abord aux bataillons étrangers parachutistes, les BEP, puis plus tard, en 1956, à l’ensemble de la Légion Étrangère. À ne pas confondre avec celui des commandos marine qui est un peu plus foncé et pâle.
Le béret bleu cobalt de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT).
En 1954, l’ALAT, n’est pas encore une arme, le commandement prescrit une coiffure bleue comme celui de la RAF (GB). Ce béret ne fut jamais livré. La même année, le béret bleu roi porté par les parachutistes métropolitains, fut distribué aux personnels de l’ALAT. Depuis sa création, les coiffures portées par les pilotes étaient celles de leur arme d’origine. En Algérie, ils porteront le béret rouge des parachutistes coloniaux. C’est seulement en 1957, par décision du Secrétariat d’État à la Défense, que le béret bleu roi est attribué à l’ALAT.
Le béret bleu ciel de l’ONU.
De la même couleur que le drapeau de l’ONU. Ce béret est porté par les troupes françaises servant sous mandat de l’Organisation des Nations Unies.
LES INSIGNES DE BÉRETS DE L’ARMÉE FRANÇAISE.
Il en existe une bonne cinquantaine différente, allant de la préparation militaire à l’aumônier militaire. Pour la Marine, l’insigne de béret des commandos, pour l’armée de l’air, les commandos de l’air, et une particularité pour le 1er RPIMa qui a repris le béret amarante avec l’insigne SAS.
Commando Marine
Commando de l’Air
1er RPIMa
La Légion Étrangère et son képi blanc.
Évolution du képi de la Légion
Le 14 juillet 1939, les légionnaires portent fièrement et pour la première fois, le képi blanc (uniquement les militaires du rang).
Au début du 20ème siècle, le képi était rouge avec un bandeau bleu, estampillé de la grenade à 7 flammes. L’histoire veut que pour se protéger du soleil, les légionnaires recouvraient leur képi d’une coiffe de tissu blanc. Durant la Première guerre mondiale, ce couvre-képi devint kaki. En 1922, au Maroc, le couvre-chef était vert. L’impact du soleil, les lavages à répétition et la pluie, auraient eu pour effet de blanchir le képi.
Pour le centenaire de la Légion, en 1930, sur ordre du général Richet, les soldats du 2ème et 3ème R.E.I., défilèrent coiffés de blanc, tandis que ceux du 4ème R.E.I. paradèrent en képi rouge et bleu. À la fin de la Seconde guerre mondiale le képi blanc sera généralisé à tous les régiments de la Légion Étrangère.