NUTELLA ET CLAFOUTIS

Comme toutes les histoires, celle-ci commence par… Il était une fois.

Il était une fois une petite fille, aux cheveux d’or, du nom de Candice. Elle n’a pas de frères, ni de sœurs…mais deux petites copines, Nutella et Clafoutis, deux ravissantes petites créatures de la race des cochons d’Inde. Deux mangeuses de carottes et de salades qui s’amusent parfois dans le jardin au milieu de l’herbe et des fleurs. Oh ! Elles ne sont pas très grandes, à peine la taille d’une main d’adulte. Mais alors ! Très, très gentilles.

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…VOICI NUTELLA…

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…ET VOICI CLAFOUTIS…

Comme dans la vie des humains, avoir des amis, même du monde animal, nécessite une attention de tous les jours. Il faut les câliner, les laver, les nourrir, jouer avec eux…parfois même les faire soigner par le docteur pour animaux, le vétérinaire. Nos amis les bêtes sont comme nous, ils s’enrhument, se blessent en jouant…en réalité…comme les enfants dans la cour de « récré », il faut les surveiller pour qu’ils ne fassent pas trop de bêtises.

Rigolotes les deux copines de Candice ; trapues et rondelettes, deux petites boules sans queue, de minuscules oreilles, de petits yeux brillants de malice, mais alors…quand elles mangent…elles arrivent à engouffrer deux carottes et une feuille de salade qu’elles cachent dans leurs joues avant de les déguster et de les avaler. Lorsqu’elles sont contentes, elles font de drôles de bruits. Elles savent même chanter ; c’est un mystère absolu, on a l’impression qu’un oiseau se trouve dans la pièce où est la cage : « Pip…Pip…Pip » comme un oisillon.

Mais connais-tu le langage du cochon d’Inde ?

Quand il roucoule ou glousse, il est apaisé, rassuré.

Un sifflement aigu, veut dire : « J’ai faim ! »

Quand il claque des dents, c’est que quelqu’un ou quelque chose l’agace.

Des petits cris aigus à répétition, cela veut dire : « J’ai peur ».

Tandis que si le petit animal pousse un cri perçant, c’est qu’il a mal, qu’il souffre.

Il y a aussi son attitude. Si le cochon d’Inde se met debout face à toi, c’est qu’il veut des caresses et jouer. Si, il frotte sa tête contre le grillage, c’est qu’il veut sortir de sa prison pour courir dans le jardin.

Si petit mais si intelligent. Mais pour les comprendre, il faut prendre le temps de les observer, de jouer avec eux pour que des liens de complicités se fassent durablement.

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…JE VEUX SORTIR …

Il faut dire aussi que les animaux sont comme nous, ils n’aiment pas être prisonniers. Tu t’imagines, jamais d’école, pas de récréation pour jouer, pas de promenade…Toujours dans une cage…c’est bien triste. Le problème pour nos petits amies, est qu’elles ne savent pas ouvrir la cage, ni tourner la clé dans la serrure. Alors il faut les aider, donner un peu de liberté, jouer avec elles à cache-cache dans le jardin.

Si en plus, tes petites copines ont des petits câlins, une bonne nourriture, alors elles seront très heureuses et un jour tu auras la surprise de les voir te faire la fête quand tu rentres de l’école. Mais n’oublie pas, elles sont petites et fragiles, les herbes du jardin et les fleurs c’est la jungle, la savane, pour elles. Et toi, tu es une géante en face de leur petite taille.

Un soir, juste avant de t’endormir, tu entendras un petit « pip…pip…pip… ». Ce seront tes deux petites copines qui te diront :

« Bonneuuu nuit !»

Parce qu’elles sont heureuses dans ta maison…

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