2014 a été l’année du centenaire de la Grande guerre. Nous avons vu des expositions, des reportages, des films…pour ces commémorations. En observant attentivement les tenues des soldats, un attribut particulier apparaît ; les chevrons d’ancienneté et des chevrons de blessures de guerre.
CE BRAVE ARTILLEUR DE 14/18 A FAIT 4 ANNÉES DE GUERRE.
Cette pratique, le port des chevrons, a été remise au goût du jour en 1916. Cet attribut vestimentaire distinctif, du nom de « brisques d’ancienneté » remontait à l’Ancien Régime. Ce symbole désignait les vieux soldats expérimentés surnommés « briscards ».
Les chevrons d’ancienneté de présence, portés au bras gauche, étaient attribués : le premier pour la première année de présence dans la zone des armées, et un chevron supplémentaire pour chaque nouvelle période de six mois.
Les chevrons de blessures, portés au bras droit, sont attribués à chaque blessure de guerre. Les blessures antérieurement à la Grande guerre et régulièrement inscrites sur le livret matricule, donnent droit au port du chevron (particulièrement pour l’armée d’Afrique). Les brûlures par liquides enflammés et les gazages sont assimilés aux blessures de guerre.