LES HASHÂSCHINS

VOUS CONNAISSEZ ? MAIS SI, MAIS SI ; LES ASSASSINS DE L’E.I. !

Entre légende et vérité, l’origine de cette secte remonte à l’époque de la première croisade. Cette société connue sous plusieurs appellations, Nizari ismaéliens, Bathéniens, Molahed et enfin Assassins. Cette dernière appellation est assez controversée. Musulmans, ils interprétaient le Coran à leur gré et le premier Grand Maître, Hassan-I- Sabbah (1050-1124) organisa sa société qu’il divisa en trois classes ; les daïs, docteurs, prédicateurs chargés de convertir les infidèles, les reficks, compagnons initiés à la doctrine et les fédaviés  ou dévoués, instruments de la volonté du Maître. Ces derniers, fédayins pour les Européens, étaient le rang le plus bas et utilisé comme pions consommables ; nous dirions aujourd’hui kamikaze ou martyrs. Ils s’établirent principalement en Perse et en Syrie.

Le mot « Assassin » vient de l’arabe Hashishin, ou « utilisateur de haschich » mot péjoratif utilisé par leurs adversaires dans un sens métaphorique, c’est-à-dire, « parias », « racaille », « basse classe ». Les fantasmes des Occidentaux médiévaux ont souvent cité le mot « Hashâschins » en le transcrivant à l’européenne ; « assassino » à l’italienne, « assassin » en français. Mais, selon l’écrivain libanais Amin Maalouf :  ” Leurs contemporains dans le monde musulman”

Les appelaient « hachage ishiyun » (haschisch-fumeurs), certains orientalistes pensent que ce mot est à l’origine du mot « assassin » qui dans de nombreuses langues européennes était plus terrifiant encore… »

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Ci-dessus : carte des « États croisés » montrant la zone contrôlée par les Assassins autour de Masyat (au centre de la carte, en blanc).

Revenant à Hassan-I-Sabbah. Il avait étudié au Caire et à Alexandrie et se passionna pour l’enseignement philosophique et religieux. Il étudia l’Ancien et le Nouveau Testament, le Coran, à la religion hindouiste, lu le livre saint des Mazdéens, adeptes d’une religion née  en Perse. Se plongea dans les mathématiques, la géométrie, l’astronomie et les philosophes grecs…Ce chiite fanatique voulait chasser de Perse les occupants arabes et turcs. Comme il n’était pas question de lever une armée, Hassan choisit de se rabattre sur le terrorisme. Les adeptes rendus indifférents à la mort par la formation qu’ils avaient reçue, agissaient par attaque suicide ou en s’infiltrant dans l’entourage de leur futur victime et frapper au moment opportun.

Si je transpose ces faits historiques à nos jours, j’y trouve de nombreuses similitudes. En effet, un fou furieux qui veut créer un califat, pratiquement au même endroit, faisant fi du Coran l’interprétant à sa manière. Forme des daïs, sergents recruteurs qui parcourent l’Europe pour convertir au djihad. Certains commettent des délits volontairement pour être incarcéré dans nos prisons et pourrir l’esprit des détenus. D’autres font sagement des études en Occident et attendent le « grand soir » et nous, très fier de leur transmettre notre savoir, nous attendons béatement comme des moutons qui vont à l’abattoir.

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Les fédaviés, prêt au sacrifice suprême, sont de plus en plus nombreux et s’exportent désormais dans nos pays infidèles. Nos Etats se veulent rassurants avec vigie pirate, deux réservistes et un policier qui patrouillent en gare, l’efficacité de nos services secrets…tellement secret que nous ne savons pas ce qu’ils font… Combien faudra-t-il de victimes pour réagir.

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