LES REVENANTS

C’est ainsi que les services de renseignement nomment les djihadistes français qui combattent dans les rangs de l’E.I. Ce phénomène n’est pas nouveau ; en effet, de 1942 à 1945, 30 000 de nos concitoyens ont prêté serment à Adolf Hitler et ont rejoint les nazis. 10 000 se dirigeront vers la gestapo et 6 500 dans l’armée du Reich. Vous allez me dire que le compte n’y est pas ; effectivement, 50% des candidats ont été recalés à la visite médicale, principalement pour cause de mauvaise dentition. La campagne de presse et la radio, propagande contre le bolchévisme, avaient fait leur effet, cela sans internet, sans mosquées radicalisées et sans prisons surchargées.

En juillet 1944, la LVF (Légion des Volontaires Français) est démantelée, et les volontaires sont intégrés à la Waffen-SS qui comprend déjà des volontaires français. Les 1 200 survivants  de la LVF rejoignent la 33ème Division SS Charlemagne qui sera pratiquement anéantie en Poméranie début 1945.

Les survivants ont été fidèles jusqu’au bout et ont été les derniers défenseurs du bunker d’Adolf Hitler à Berlin, avec des volontaires scandinaves et la Hitler Jugend.

Que sont-ils devenus après la guerre ?

Prisonniers des Russes, évadés des camps, réfugiés en Argentine (avec un passeport de la Croix Rouge)… Certains reviendront en France après les lois d’amnistie de 1951 et 1953.

Nous sommes en 2018. Sur le terrain, l’E.I. est en phase de fin de règne militaire mais pas idéologique. Les retours au « pays », souvent avec femmes (avec un « s ») et enfants, se multiplient. Femmes et enfants sont généreusement pris en charge, les hommes incarcérés pour enquête. Ceux-là sont contrôlables, mais les autres ? Il reste encore 300 à 400 combattants d’origine française dans la zone des combats. Environ 800 sont déjà rentrés, c’est une estimation. Autrement dit, il y a un doute. Il est évident que de nombreux djihadistes se mêlent au flot de réfugiés et sont pratiquement indétectables (habillé à l’européenne, pantalon et veste, barbe taillée, cheveux courts…). Souvent aussi avec un enfant tenu par la main qui lui sert de passeport.

Un danger nous guette. Que fait notre gouvernement ? Quelles solutions sont prévues ? Allons nous subir une fois de plus la loi des organismes de défense des droits de l’homme, des « touche pas à mon pote » et autres foutaises. Qui va défendre mes droits à vivre en paix et en sécurité ?

Comme ceux des années 40, ils se sont trompés de drapeau, alors, qu’ils en subissent les conséquences. Si nous n’agissons pas, dans quelques temps ils vont se regrouper en association type 1901 et défileront avec leur drapeau le 14 juillet. Ils auront évidemment les subventions pour survivre dans ce pays qu’ils haïssent.

D’après la presse écrite, d’ici 2020, 60 % des djihadistes revenus de Syrie et d’Irak, condamnés, seront libérables, 450 auront purgé leur peine. Un risque majeur pour le pays. Il y aura bien des couillons qui vont nous expliquer qu’il faut les réinsérer dans la société et pour les aider, ils auront la carte vitale, un dossier Pôle Emploi, des stages de « reconversion »… Les pauvres, ils ont eu un moment de faiblesse et, daltoniens, ils n’ont pas reconnu notre drapeau bleu-blanc-rouge, mais celui de Daesh tristement noir.

Attention à la goutte qui fera déborder le vase. Les Français n’accepteront plus des attentats commis par des djihadistes libérés de nos prisons. Tant que cela vient de l’étranger, les Français encaissent les coups, il n’y a pas grand-chose à faire. Mais jeter dans nos villes et villages des tueurs notoires, c’est un crime prémédité envers la population. Qui jugera les coupables ?