LES PREMIERS PARACHUTISTES FRANÇAIS

Il existait en France en 1939, un groupement d’infanterie de l’Air comprenant les 601° et 602° groupes d’infanterie de l’Air. Après la défaite, ces deux unités vont rejoindre l’Algérie où elles seront dissoutes le 25 août 1940.

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Au même moment, sous l’impulsion d’un de ses chefs, le capitaine Bergé, qui a rejoint Londres le 25 juin, une nouvelle unité parachutiste est mise sur pied à Barnes près de Londres : la 1ière compagnie d’infanterie de l’Air dont l’acte de naissance est du 15 septembre 1940.

Sous les ordres des capitaines Bergé et Jordan, cette unité ne comprend alors qu’une trentaine d’hommes et se trouve intégrée dans le bataillon du Spécial Air Service britannique, le fameux S.A.S., dont les hommes sont coiffés du béret amarante et qui a pour devise « Who dares wins » (Qui ose gagne).

Les premiers parachutistes français ont été formés en U.R.S.S. en 1935. Une mission d’étude c’était rendue à Touchine et ont participé à ce stage de moniteurs, les capitaines Geille, Durieux et Charlet. Ils vont mettre sur pied la première école française de parachutisme à Avignon-Pujaut. Le général Sauvagnac, décédé en 1982, capitaine en 1937, effectue le premier saut du premier stage organisé par l’armée française, et obtient le brevet N°1.

Le 10 juillet 1945, le Comité de Défense Nationale décide que toutes les unités parachutistes doivent être rattachées à l’Armée de Terre. A titre exceptionnel et fidèle à ses origines, le 1ier R.C.P. conservera sur ses épaulettes le « charognard d’or » ainsi que l’insigne de l’ancien 601ème.

En 1951, le général de Lattre de Tassigny va étendre le port du béret rouge à toutes les unités parachutistes servant en Indochine. Cette mesure sera étendue aux parachutistes métropolitains qui portaient le béret bleu roi. Depuis, la « crêpe flamboyante » est portée par les unités aéroportées de l’armée française. A l’exception toutefois de la Légion étrangère qui a conservé le béret vert, des commandos marine, béret vert couché à droite. Des commandos parachutistes de l’air qui portent le béret bleu-nuit, des gendarmes brevetés parachutistes du GSIGN et des plongeurs de combat du Génie qui conservent le béret d’arme.

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Capitaine Sauvagnac (1ier rang 1ier à droite)

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Premier saut du capitaine Sauvagnac