LA GUERRE DE CORÉE

Une guerre sans vainqueur au pays du matin calme.

La guerre de Corée s’est déroulée du 25 juin 1950 au 27 juillet 1953. Elle opposait la Corée du sud, soutenue par les USA, à la Corée du nord, communiste, soutenue par l’URSS et la Chine. Son origine se trouve dans la partition du pays en 1948, mais aussi dans la guerre froide.

Envoyé par le gouvernement français pour représenter la France dans les forces multinationales mandatées par le conseil de sécurité de l’ONU, en pleine guerre d’Indochine, l’armée française va former un gros bataillon, 1 017 hommes, et rejoindre les 21 autres pays dans les forces onusiennes en Corée.

Le Bataillon français de Corée.

En 1950, la France est engagée dans la guerre d’Indochine qui nécessite un nombre très important de soldats. Les tensions politico-militaires en Europe, particulièrement en Allemagne, monopolisent nos forces face à l’est. Au moment de l’agression nord-coréenne vers la Corée du sud, l’ONU décide d’intervenir et entraine, avec elle, 21 pays. La France, prise de court, propose d’envoyer une délégation d’inspection de 12 officiers. Ce qui est refusé par l’ONU.

Finalement, l’état-major français accepte la proposition du général Magrin-Verneney, dit « Monclar », qui propose la création d’un bataillon formé de volontaires. Le gouvernement français adopte ce projet et déclare le 25 août 1950 la création d’un Bataillon français qui intégrera les forces des Nations-Unies.

Le 18 septembre, les forces terrestres françaises de l’ONU sont créées, et le 1er octobre, le BF/ONU est officiellement formé au camp d’Auvours (Sarthe). Le Général Monclar en devient le commandant.

Le BF/ONU est composé de 39 officiers, 172 sous-officiers et 800 soldats, tous volontaires. Ce sont des vétérans de la Seconde guerre mondiale et de l’Indochine. À la différence des autres unités de notre armée, ce bataillon n’a ni tradition, ni histoire. Un drapeau inspiré des couleurs de l’ONU est créé, et l’insigne du béret forme un losange sur lequel est écrit « ONU ». L’uniforme est le modèle 46 kaki et le béret est noir.

Après une courte formation, le 25 octobre 1950, le BF/ONU embarque à Marseille à bord de l’ « Athos II », direction la Corée du sud, où il débarque dans la ville portuaire de Pusan, le 29 novembre 1950. L’ «Athos II » rejoint ensuite Taegu, et s’installe au centre d’entrainement des Nations-Unies. Les soldats français y perçoivent l’armement et les équipements nécessaires adaptés à l’hiver.

« L’Athos II»

Ce bataillon se devait d’avoir un grand chef, ce fut le général Raoul-Charles Magrin-Vernerey, dit « Monclar ». C’était une figure extraordinaire de notre armée. Né le 7 février 1892 à Budapest, il fait ses études à Besançon, au lycée Victor Hugo et au petit séminaire d’Ornans. À quinze ans et demi, il s’enfuit de la maison familiale et s’engage dans la Légion Étrangère… pour une courte durée car son âge est découvert.

Entré à Saint-Cyr en 1912, il en sort en 1914 et rejoint le 60ème R.I.. Il termine la Grande guerre avec le grade de capitaine, Chevalier de la Légion d’Honneur, titulaire de 11 citations dont 7 à l’ordre de l’armée, sept fois blessé.

Le 1er mars 1924, il rejoint la Légion Étrangère, son rêve de jeunesse. Puis, c’est le Maroc et le Proche-Orient. Il est promu chef de bataillon en 1928.

Le 23 février 1940, il prend le commandement de deux bataillons de Légion. Ce sera le début de l’épopée de la 13ème D.B.L.E.. À Bjervik, la 13ème D.B.L.E. force les allemands à fuir, fait de nombreux prisonniers et s’empare d’un important matériel dont 10 avions bimoteurs. Du 28 mai au 2 juin, le lieutenant-colonel Magrin-Vernerey et ses légionnaires prennent Narvik ; ce sera la seule victoire française de la guerre 1939/40.

Revenu en France, il rejoint les F.F.L. en Angleterre avec 500 de ses hommes, le 21 juin 1940. Promu colonel, il prend alors le nom de Monclar, du nom d’un village du Quercy. C’est ensuite l’Afrique, et, à la tète de la Brigade française d’Orient, en Erythrée, il prend Massaoua, faisant prisonniers 9 officiers généraux, 400 officiers et 14 000 soldats italiens. Promu général, il aura différents commandements au Levant et en Syrie.

En 1950, général de corps d’armée, il échangera ses étoiles pour des galons de lieutenant-colonel afin de pouvoir commander le BF/ONU. Les bataillons américains étaient commandés par des lieutenants-colonels.

« Monclar » chef du BF/ONU

21 citations, mieux que Salan et Bigeard.

Le BF/ONU sera affecté durant toute la campagne au 23ème Régiment d’infanterie de la 2ème Division dite « Indianhead », 8ème Armée US et pour être aux normes des unités américaines, le BF intègre une compagnie de soldats Coréens ROK.

Le BF/ONU devient le 4ème bataillon du 2ème R.I.U.S. commandé par le colonel  Paul Freeman.

L’entrée du camp français.

Baptême du feu et premier combat.

Après un mois d’entrainement à Taegu, le BF/ONU, supportant des températures allant jusqu’à moins 40°C, va être engagé, dès le 25 décembre, dans une guerre de mouvement. Le 7 janvier, le BF/ONU reçoit comme mission de couvrir, à Wonju, le flanc de la 2ème D.I.  pendant cinq jours, combats ininterrompus, livrés jusqu’au corps à corps (les armes étant gelées) le bataillon freina l’avance chinoise et couvrit le repli de la division.

Les 1er et 2 février 1951, encerclés à Twin-Tunnels, à plus de 30 km de la 8ème armée US, le 3ème bataillon du 23ème R.I.U.S. et le BF/ONU résistent victorieusement aux assauts de la 125ème division chinoise qu’ils mettent hors de combat. Les français déplorent 32 tués et 180 blessés en dix heures de combat. Ce fait d’armes vaut au BF/ONU sa première citation présidentielle américaine. Du 3 au 16 février, le 23ème R.I.U.S., avec dans ses rangs le BF, après s’être emparé de Chipyong-Ni, à plus de 35 km en avant des positions de la 8ème armée, reçoit l’ordre de constituer un point de fixation sur lequel s’appuiera l’offensive alliée. La résistance victorieuse face aux assauts de 4 divisions chinoises, durant les trois jours d’encerclement (du 13 au 16 février), permet la relance immédiate de la 8ème armée vers le 38ème parallèle. Ce nouveau fait d’armes vaut au bataillon sa première citation à l’ordre de l’armée française et sa deuxième citation Présidentielle Américaine.

Du 3 au 5 mars, la prise de la cote 1037 par le BF dans le cadre de l’offensive alliée d’hiver, ouvre la route à la 2ème D.I.U.S. vers Honchon. Ce succès chèrement acquis après trois jours de combats livrés par moins 20°C , coûte au Bataillon français plus de 30 tués et 200 blessés. Le 6 avril, le Bataillon français franchit le 38ème parallèle et, le 8, atteint le premier les réservoirs de Hyunchon. Du 16 au 23 mai, la 2ème D.I.U.S.  parvient à briser l’offensive chinoise de printemps au nord d’Hangye, grâce en partie au sacrifice de la section pionniers sous le commandement admirable de l’adjudant Falise. La section y gagnera sa deuxième citation à l’ordre de l’armée française. Passant ensuite à la contre-attaque, le BF franchit de nouveau le 38ème parallèle et entre le premier dans Inje.

Ces actions successives valent au bataillon ses troisièmes citations, l’une à l’ordre de l’armée française et l’autre, Présidentielle Américaine.

En octobre 1951, après trois semaines de combats, le 23ème R.I.U.S., avec le BF, s’emparent au lance-flamme des premières défenses de la cote 851. C’était la première attaque de nuit du bataillon. À l’aube, le dernier piton « Crève-Cœur », tombe aux mains de la 2ème compagnie du BF. Durant ce mois de combats, le BF/ONU a perdu 60 tués.

Guerre de positions de novembre 1951 à juillet 1953.

À l’ouverture des négociations d’armistice à Kaesong, la guerre de mouvements se transforme en guerre de positions. Le BF continue de prendre part à toute les actions menées par la 2ème D.I.. Il est en ligne dans le secteur du « triangle de fer » dont les sommets sont marqués par des villes en ruines. Chorwon et Kumhwa sont tenus par les Nations-Unies, alors que Pyong-Yang est revenu aux mains des communistes.

Hiver 1951-1952, le BF/ONU tient position à Kumhwa, puis, en juillet-août 1952, il est à T-Bone, à l’ouest de Chorwon. Du 6 au 8 octobre, sur White Horse et à Arrow Head, sur la cote 281, le BF brise l’attaque chinoise en direction de Séoul. Cette attaque avait été précédée d’une des plus fortes préparations d’artillerie du conflit : plus de 25 000 obus chinois tombèrent sur les positions françaises. L’ennemi y laissera 600 morts et 13 prisonniers. Ses pertes totales devant le bataillon français sont estimées à environ 2 000 hommes. Cette victoire coûtera 47 morts et 144 blessés au BF/ONU et lui vaudra sa quatrième citation française. En juin 1953, le bataillon tient le secteur de Chumgasan, à l’ouest de Kumhwa.

Le 23 juillet 1953, un accord sur un cessez-le-feu est signé.

Le 23 octobre 1953, le BF/ONU embarque à Inchon et quitte la Corée  pour l’Indochine où il est appelé à d’autres combats pour la même cause. Le bataillon quitte la Corée avec la satisfaction et la fierté du devoir accompli, il a gagné dans cette campagne :

  • 4 citations à l’ordre de l’Armée française
  • 3 citations Présidentielles américaines
  • 2 citations Présidentielles de la République de Corée
  • 1 898 citations individuelles au titre de la Croix de guerre T.O.E..

Il laissera 280 tués au combat, dont 17 Coréens, 12 prisonniers, 7 disparus et 1 350 blessés, sur les 3 421 volontaires qui ont servi dans ses rangs.

Cette guerre sans vainqueur aura fait près de 2 millions de morts au pays du matin calme, le tout pour revenir au statu-quo ante bellum.

Monclar et Mac Arthur.

Les combats.

Février 1951 : Chipyong-ni

La 125ème  division chinoise avait encerclé, à Twin-Tunnels, le 23ème R.I.U.S. dont les français. Ils vont se dégager, et se portent en pointe à plus de 20 km de la ligne des Nations-Unies. Le 3, ils occupent Chipyong-ni, qui est un important carrefour stratégique. Le général Ridgway décide d’en faire un point de fixation. Par un froid rigoureux, le 23ème R.I.U.S., avec ses chars, son artillerie et le BF, s’installent dans un périmetre de 5 km sur les collines. Pour évaluer les forces ennemies, des patrouilles signalent la présence de chinois de plus en plus nombreux. Le 13 février, elles rendent compte que l’ennemi est à moins d’un km. Vu l’étalement de la ligne de défense, le commandement met en ligne tous les personnels des services, fusil à la main. Les armes collectives, tels que les canons sans recul sont installés sur la même ligne que les mitrailleuses. Les mortiers sont seulement en retrait de quelques dizaines de mètres des voltigeurs de la ligne de défense. Le 13 février, à 22 h 00, l’attaque se déclenche. Les chinois tentent de briser la défense, mais ils tombent sur un feu dense. A l’aube, des centaines de cadavres jonchent les rizières devant nos positions. Nos blessés graves sont évacués par hélicoptère.

La nuit suivante, à 22 h 00, nouvelle attaque chinoise. Le champ de bataille sera illuminé toute la nuit par les lucioles. Les renseignements venant de la division informent le 23ème R.I.U.S qu’il est coupé de ses arrières et encerclé par 4 divisions ennemies. Durant le calme de la journée du 14, le 23ème refait le plein de munitions par parachutage, larguées des avions de l’US Air Force. Les mortiers du bataillon français brisent toutes les attaques ennemies. Une cannonade se fait entendre, c’est un escadron du 5ème de cavalerie qui, avec les 13 survivants d’une compagnie d’infanterie, entrent dans Chpyong-ni, après s’être battus mètre par mètre sur 17 km à travers les masses chinoises.

À l’aube du 16 février, le jour se lève sur un champ de bataille déserté par l’ennemi. Il n’y a plus de chinois, ils sont partis…

Une position de tir.

Mars 1951 : la cote 1037, dure victoire française.

Sur les pentes glacées de la cote 1037.

La cote 1037 est une position clé de la défense ennemie, tenue par deux bataillons chinois bien retranchés. Dans la nuit du 2 mars, les bataillons français vont relever un bataillon américain. Dans l’obscurité il faut escalader les pentes glacées de la cote 1126 qui fait face à la cote 1037. Le 5 mars, à 09 h 00, le BF passe à l’attaque. Les pentes de la cote 1037 sont truffées de blockhaus. Le BF progresse avec détermination, les sections grimpent sur les versants glacés, trébuchent, s’agrippent, neutralisent les défenses les unes après les autres. Le sommet est conquis. Le bataillon tient solidement la cote 1037 au prix de 33 morts et de 115 blessés. Les blessés graves sont évacués par hélicoptère. La nuit est tombée, glaciale. Un nouveau calvaire attend le BF. Il faut brancarder les morts et les blessés. Il faudra parfois 11 heures pour descendre un homme du sommet jusqu’au poste de secours. Les porteurs glissent, tombent, le blessé souffre dans un froid intense. Pour le BF, la cote 1037 restera le haut-lieu d’une bataille acharnée, héroïque où la souffrance des vivants fut grande, dépassant l’imagination. L’attaque avait certes été terrible, mais la descente des morts et des blessés fut le pire cauchemar vécu par le bataillon durant toute cette campagne.

13 septembre au 15 octobre 1951, Crève-Cœur.

Pour le commandement allié, il s’agissait de reprendre l’initiative après l’offensive de juin, et d’enlever un massif qui gardera le nom de « Crève-Cœur » (heart-break ridge). Cette opération va durer un mois car il faudra enlever une à une toute une suite de fortifications. Pour  le BF, les opérations culmineront avec l’enlèvement de la cote 931. Le 23ème R.I.U.S avait reçu la mission d’enlever cette cote, il y échouera trois fois. Ce fut alors le tour du BF d’intervenir et le 23 septembre il se lance à l’assaut… et échoue. Le 27, nouvelle tentative, nouvel échec. Le général Monclar propose alors aux américains un nouveau plan. Au lieu d’attaquer par cette arête étroite qui ne permet pas de manœuvrer, il faut tenter un débordement de nuit. Après une progression longue et difficile, le sous-lieutenant Dureau, à la tête de sa section, va surprendre un bataillon chinois. Il est bientôt rejoint par le reste du bataillon français, et après un combat rapide, la position est enlevée. Par les efforts et les sacrifices, les combats de « Crève-Cœur » resteront pour l’ensemble des Alliés, un haut fait d’armes. La Corée du sud gardera depuis définitivement le nom  de « Crève-Cœur » à cette cote. Voici le poste de secours de « Crève-Cœur » :

Octobre 1952 : la cote 281, (Arrow Head).

Le fameux triangle de fer.

C’est désormais le lieutenant-colonel Borreill qui commande le BF/ONU depuis décembre 1951. Le BF se trouve dans la région du fameux « Triangle de fer » dont les sommets sont marqués par des villes en ruines. Ce triangle commande les voies d’accès d’invasion en direction du sud. Les alliés tiennent Chorwon et Kumhwa, les communistes tiennent Pyonggang. Une vallée plate de 6 km, rare dans cette région de reliefs, c’est un véritable couloir d’invasion. Sur le flanc ouest de cette vallée, « White Horse » tenu par la 9ème division ROK, et « Arrow Head », cote 281, tenu par le BF. Dès le 5, les tirs chinois d’artillerie et de mortiers s’intensifient sur « Arrow Head », signes de l’imminence d’une attaque. Ces tirs redoublent le 6 et, au soir, l’attaque se déclenche. Après une lutte héroïque aux avant-postes, les pionniers, du moins les survivants, se replient sur les positions de la 1ère compagnie. Leur chef, le lieutenant Perron, est blessé quatre fois. Dans cet enfer, on ne sait plus où il est. En fait, il a perdu connaissance et il est fait prisonnier. Il s’échappera et rejoindra au bout de deux jours, après des aventures incroyables. L’attaque chinoise butte sur la 1ère compagnie, commandée par le lieutenant Poupard. Le déluge d’obus chinois est considèrable, 25 000 coups en 24 heures. Tout un régiment chinois, le 339, est engagé bataillon par bataillon, il laissera 600 cadavres sur le terrain. La position française tiendra. La résistance française sur « Arrow Head » a profondément impressionné les chefs américains. Ils en concluent qu’il vaut mieux tenir sur place plutôt qu’abandonner une position et la reconquérir à grand coût. Ils avoueront que peu de bataillons américains auraient tenu comme le bataillon français.

Arrow head

Ordre du jour du général Ridgway

Février 1952.

« La baïonnette n’est peut-être pas la dernière arme secrète de l’armée des Nations-unies, mais elle a un pouvoir agressif indiscutable. J’ai entendu parler deux fois de la baïonnette dans la guerre de Corée, une fois par les turcs, une autre fois par les français. Il sera rappelé à toute les unités que cet instrument n’a pas été inventé uniquement pour ouvrir les boîtes de conserves ».

Signé : Ridgway

Courrier du général John Edwin Hull

Headquaters / Far east command And United nations command / Ape-500

Commander in chef

(traduction)

Le 14 octobre 1953

Le Commandant en chef

À

Lieutenant-colonel de Germiny / Bataillon français d’infanterie / Fapo 5200

Cher Colonel de Germiny,

A la veille du départ du commandement de ce magnifique Bataillon français de l’ONU, je vous adresse, ainsi qu’à vos officiers et à vos hommes les remerciements bien mérités de tout l’État-major des Nations-Unies pour votre exceptionnelle contribution à la cause de la paix en extrême-orient. Les nombreuses décorations et distinctions conférées au Bataillon français et à ses membres attesteront pour toujours de la vaillance et du courage du soldat français.

J’ai grand plaisir à observer que les fières couleurs de votre Bataillon ne quittent pas l’Extrême-Orient mais sont plutôt en train de changer de théâtre d’opération pour faire face une fois encore aux forces démoniaques de l’agression, notre ennemi commun.

Veuillez, s’il vous plaît, faire part à votre splendide troupe de ma reconnaissance sincère pour leurs sacrifices et leurs glorieux états de service dans les forces des Nations-Unies. Leurs exploits figureront pour toujours parmi les plus beaux de la tradition militaire française.

Sincèrement vôtre,       

Général J.E. Hull / Armée des États-Unis d’Amérique

Médaille commémorative de la guerre de Corée.

Pour les Français, le bilan humain de cette guerre fut le suivant :

    • Effectifs engagés : 3 421 hommes
    • Tués : 262
    • Blessés : 1 008
    • Disparus : 7